Chers visiteurs,
En raison de son succès, l’exposition sera prolongée jusqu’au 13 août, avec une permanence assurée du mercredi au dimanche de 15 h à 18 h.
Profitez de cette occasion unique de plonger dans un passé insouciant, coloré, pop, drôle et sexy en découvrant ces magnifiques affiches. Nous sommes convaincus que cette exposition vous laissera le sourire aux lèvres.
Nous vous remercions par avance pour votre visite et votre soutien !
Il avait notamment décoré avec Claude Nobs le fameux Strobe Club en 1969, dans le Petit Palais actuel, et collaboré à l’ouverture en 1959, avec leur ami commun Karl Ivarsson, du fameux Hôtel Post de Zermatt, où il a réalisé de nombreuses fresques malheureusement disparues aujourd’hui. Claude Nobs avait recommandé à ses amis rock stars l’hôtel un peu fou de cet Américain qui dirigeait également le Museum Club à Montreux et Montreux-Plage, rebaptisée Chillonland… Pink Floyd, Deep Purple, Led Zeppelin, Paul McCartney, les Rolling Stones ou encore David Bowie ont fréquenté ces lieux pour lesquels Alexandre Guhl a créé des affiches « pop » à l’image des insouciantes « swinging sixties ». Dès les années 1950, il avait imaginé des affiches pour le tourisme, la mode, la bière, la Loterie romande ou le Casino de Montreux.
Avant l’avènement de Photoshop, savoir dessiner était un « prérequis » pour tout graphiste. On assiste actuellement à un engouement pour les affiches dessinées et peintes. A l’image de ces exercices pour les Beaux- Arts, à la fin des années 1940, que sa famille a retrouvées en rouleau 70 ans après leur création…
Synchronicité oblige, quelle ne fut pas notre surprise quelques jours avant de mettre ce site en ligne à mi-février 2018, de découvrir au domicile de Marie-Jeanne Guhl, oubliés au fond d’une pièce de rangement, quelques rouleaux de papier. A notre immense surprise, qui n’avait d’égale que notre jubilation, nous avons découvert des projets d’affiche réalisés par Alexandre Guhl à l’Ecole des Beaux-Arts de Lausanne (à l’époque située dans la maison Arlaud de la Place de la Riponne), dans les années 1947-48. Il les avait sans doute ramenés de l’appartement de ses parents au décès d’Henri Guhl en 1989, et laissés dans un coin… Très colorés et originaux, ces projets d’affiches expriment toute la fraîcheur du jeune futur graphiste, et surtout le mot d’ordre des professeurs de l’époque: « Une bonne affiche doit pouvoir être lue et comprise en deux secondes par un automobiliste! »
Extrait de l’émission réalisée par Jean Bovon et Pierre Gisling avec notamment les artistes Jean-Pierre Huser et Jean Hirtzel.
Lors de la partie officielle de la Foire des Planches 2015, cette gravure sur pierre du sculpteur Bernard-Henri Bissat a été inaugurée sur la façade de l’ancienne poste des Planches dans la Vieille Ville de Montreux. Il est inspiré du crieur de la foire qui a illustré l’affiche de cette manifestation durant une cinquantaine d’années.
Bernard-Henri Bissat et son oeuvre:
A gauche Jacques Guhl, Marie-jeanne Guhl, Sandra Searty (en rouge), compagne de Jacques Guhl et mère du petit-fils du peintre Elouan, au premier plan.
Ces quatre vitraux ornaient la porte et les fenêtres de la Chapelle de Chabrey (Vully, nord vaudois) dans l’Ecole communale transformée dans les années 2010. Trois ont pu être récupérés par le concierge, M. Pfister, qui les a sauvés de la benne. Merci à lui! Elles ont été restaurées par le maître-verrier Bruno Tosi à Poligny (Jura français). La porte de bois de l’école a été remplacée par une banale porte en PVC blanc. Nouvelle impéritie d’autorités incultes!
En 1969, le fondateur du Montreux Jazz festival Claude Nobs et Alexandre Guhl décorent le Strobe Club, où se trouve actuellement le Petit Palais en face du Montreux Palace. Une disco pionnière qui fait fureur avec ses light-shows, notamment les premiers stroboscopes qui décomposent les mouvements des danseurs, et les fameuses lampes noire aux effets fluorescents. Des bouddhas aux couleurs flashy égayaient la décoration. Nous sommes en pleine période hippie « love and peace »… Une période autant psychédélique qu’hallucinogène! Claude Nobs avait souvent parlé à Matthieu Jaton, actuel directeur du festival, de cette boîte qui était « the place to be » et séduisait son public loin à la ronde. D’où son idée de reprendre le nom du Strobe Club pour baptiser la grande discothèque qui attirera les foules lors du cinquantième festival en juillet 2016. Et par la même le logo et les couleurs de l’affiche originale créée par Alexande Guhl, changeant le « C » du Club et « K » pour faire un « clin d’œil » à un sponsor… https://www.facebook.com/StrobeKlub/
